- Installez-vous confortablement, le dos bien droit et la tête dans sa position naturelle comme si vous observez quelque chose devant vous à l’horizontale.
- Vous pouvez fermer les yeux si vous le souhaiter ou les laisser juste entrouverts, pour laisser juste un filet de lumière.
- Prenez maintenant contact avec votre respiration que vous accompagnez naturellement sans contrainte.
- Et portez toute votre attention à la sensation de l’air qui entre et sort par vos narines.
- Laissez-vous entraîner par son va-et-vient et faites-le pendant quelques instants
- Silence (2 minutes)
- Bouddha a enseigné « Les quatre nobles vérités » nous permettant
d’identifier correctement la nature du samsara et ses objets.
- Par ces enseignements, il nous explique la nature de la souffrance, son origine, la cessation de celle-ci et les moyens de nous en libérer, c’est-à-dire ce que nous devons abandonner pour y parvenir.
- Mais nous ne devons pas nous méprendre sur l’objet à abandonner.
- Bouddha nous dit que l’objet à abandonner est le samsara, et le samsara n’existe pas en dehors de nous.
- Il ne s’agit pas d’abandonner nos biens matériels, nos relations, ni de changer de mode de vie en quittant sa famille et son travail.
- Alors si nos biens, nos relations, notre mode de vie et notre travail, nos activités ordinaires ne sont pas le samsara, dans ce cas que devons-nous abandonner?
- Le samsara est la suite ininterrompue de nos renaissances, sans liberté ni contrôle dans leur succession.
- Or la souffrance est dans la nature du samsara de la même manière que brûler est dans la nature du feu.
- Et si nous voulons à l’avenir éviter cette souffrance, nous devons avoir peur de renaître sans le choix ni le contrôle sur le type de renaissance à venir.
- En ce moment, nous éprouvons divers types de souffrances parce que nous avons pris des renaissances contaminées par ce poison intérieur que sont nos perturbations mentales.
- Cette expérience perdure parce que nous avons pris des renaissances depuis des temps sans commencement.
- Et elle n’aura pas de fin tant que nous n’atteignons pas la paix intérieure suprême en renonçant au samsara et nous libérer définitivement de toutes ces souffrances.
- Aussi longtemps que nous resterons dans ce cycle de renaissances contaminées, souffrances et problèmes ne cesseront jamais.
- Toutes les souffrances que nous avons connues et que nous connaîtrons dans cette vie actuelle, ne sont juste qu’un aperçu de ce qui nous attend dans le futur.
- En comprenant la vraie nature du samsara, nous nous rendons compte à quel point il est une prison pour nous.
- Prisonnier, nous allons développer le grand désir de nous en libérer.
- Plus ce désir grandit, plus nous allons avoir envie de savoir comment faire pour en sortir.
La porte de sortie de ce cauchemar est le renoncement au samsara, le renoncement au bonheur fallacieux et temporaire que nous procurent tout ce qu’il contient.
- Nous pensons : « Si je n’atteins pas la libération du samsara, ce cycle de renaissances contaminées, je vais devoir faire l’expérience des souffrances de la naissance, de la maladie, du vieillissement, de la mort, de me séparer de ce que j’aime, de rencontrer ce que je n’aime pas et d’être incapable de satisfaire mes désirs ».
- « Pour cela, je dois abandonner le samsara dans son ensemble et atteindre la paix intérieure suprême de la libération ».
- Ces affirmations sont l’objet de notre méditation placée en un seul point, que nous maintenons le plus longtemps possible.
- Silence (10 minutes)
- Puis à notre rythme et en douceur, nous pouvons sortir de notre méditation tout en gardant à l’esprit ce renoncement au samsara.
Compilé à partir de mes lectures dans les livres « Le Manuel de Méditation » et « La Voie Joyeuse » de G. Kelsang Gyatso aux Ed. Tharpa
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